Le secrétariat de l’ADF reçoit de nombreux appels, de personnes s’interrogeant sur l’activité du dépannage-remorquage : « Comment devenir dépanneur ? », « A quoi consiste exactement ce métier ? », « Quelle est la procédure pour ouvrir une société de dépannage ? »,…
Autant de questions qui méritent des réponses claires et précises. Mais avant toutes choses, commençons par les bases en définissant le métier de dépanneur automobile :
A QUOI CONSISTE LE METIER ?
D’après CIDJ , « Le dépanneur-remorqueur est un professionnel de la mécanique automobile dont la première action consiste à intervenir sur route et/ou autoroute pour répondre à l’appel de détresse d’un conducteur en panne. »
Cependant, le métier se décompose en plusieurs missions, il y a principalement :
- Dépannage : Remise en état de marche un véhicule qui ne fonctionne plus à la suite d’un dégât ou d’un sinistre.
- Remorquage : Evacuation d’un véhicule qui ne se déplace plus par lui-même, à l’issue d’un accident ou d’une panne, via une dépanneuse adaptée.
- Relivraison : A la suite d’un remorquage, l’évacuation à pu se faire jusqu’à l’établissement du dépanneur-remorqueur. Cependant, les réparations du véhicule accidenté ou en panne doivent se faire dans un autre établissement, il faudra ainsi le relivrer au point demandé.
COMMENT DEVENIR DEPANNEUR-REMORQUEUR ?
On peut exercer le métier de dépanneur-remorqueur dans une société de dépannage ou bien dans un garage qui propose un service de dépannage en sus. Il est donc primordial pour les professionnels du dépannage d’avoir de bonnes connaissances en mécaniques automobiles.
Il va de soit également que les personnes exerçant le métier ou souhaitant l’exercer doivent être titulaire à minima du permis de conduire B mais il sera, généralement, aussi demandé le permis C. En d’autres termes, le chauffeur d’un véhicule d’un véhicule de dépannage doit être titulaire du permis de conduire correspondant au véhicule qu’il conduit.
En fonctions des missions qui seront confier au dépanneur automobile et stipuler dans le contrat de travail, il faudra que l’employer ait un certain nombre de formations :
- FIMO : Formation Initiale Minimale Obligatoire
- FCO : Formation Continue Obligatoire
- Habilitation B2XL
- CACES : Certificats d’Aptitude à la Conduite en Sécurité
Ces formations seront détaillées dans la Partie 2 de l’article, disponible le 13 Décembre 2023.
